Ève Lomé

Journal extime

Un peuple qui abandonne son imaginaire culturel à l’affairisme se condamne à des libertés précaires

Un peuple qui abandonne son imaginaire culturel

Jack Ralite, né le 14 mai 1928 à Châlons-sur-Marne (actuel Châlons-en-Champagne, département de la Marne) et mort le 12 novembre 2017 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un homme politique français.

Natif de la Marne, Jack Ralite adhère au PCF en 1947. Journaliste au quotidien L’Humanité, chargé des pages « culture » de l’édition dominicale, il est élu au conseil municipal d’Aubervilliers en 1959, et devient adjoint d’André Karman.

Député communiste depuis 1973, Jack Ralite entre au gouvernement en juin 1981, devenant ministre de la Santé puis de l’Emploi, dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984. Comme ministre de la Santé, il annonce que la France ne classifiera plus l’homosexualité comme maladie mentale.

En 1984, il prend la tête de l’administration municipale d’Aubervilliers et siège au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 1992. Il est élu sénateur le 24 septembre 1995 puis réélu le 26 septembre 2004.

Homme de culture, spécialiste reconnu des questions culturelles au Parlement où il siège au sein de la commission aux affaires culturelles, il s’engage pour l’exception culturelle et contre les accords de libéralisation du commerce projet d’Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) à l’OCDE et AGCS de l’Organisation mondiale du commerce. Il est animateur des États généraux de la culture depuis 1987, et président des Carnets Bagouet depuis 1997.

Il est aussi membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, du Conseil national de l’innovation pour la réussite scolaire, et de la fondation Agir contre l’exclusion.

Publié le 14 novembre 2017

/