Tiré à quatre épingles
Lorsqu’une petite fille en est venue à craindre inconsciemment les pulsions destructrices à l’intérieur d’elle d’une façon si intense qu’elle doute de pouvoir jamais engendrer autre chose que des matières altérées et sales (comme de mauvaises fèces), lorsqu’elle éprouve le sentiment que même si elle pouvait s’emparer sans risque d’une graine de bébé (sans culpabilité, sans faire mal à un frère, ou à son père et à sa mère, sans les voler), le bébé mourrait sûrement parce que son intérieur à elle est si plein de choses mauvaises, lorsque donc elle ressent tout cela, elle se détourne avec terreur de cet aspect de la vie et un côté masculin se développe chez elle.
L’amour et la haine, Melanie Klein
Publié le 3 mars 2018
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