Si seulement c’était la vérité
On s’habitue à la médiocrité bien plus aisément qu’à l’incandescence, au panache, à la vérité qui fait peur, qui fait mal, qui demande, qui exige pour survivre des choses que beaucoup d’entre nous ne sommes pas prêts à donner. On croit qu’on est apte à la puissance, à l’amour, à l’éblouissement, mais c’est un leurre. Ne pas le savoir rend frustré et méchant.
J’ai compris pourquoi je me repais de médiocrité : vivre avec des personnages intenses, courageux, contrastés, demande un effort, une forme d’engagement total de l’être. Cela nous confronte à notre propre insignifiance, à nos manquements.
Flamboyant crépuscule...
Pas très fleur bleue
Publié le 4 novembre 2018