Premiers secours, dernier recours
Rien n’est plus vilain que la plage de Cannes pendant le Festival. Le sable est couvert de barnums décorés de logos de sponsors. Une musique lounge couvre en permanence le bruit des conversations et des interviews. Des dizaines de journalistes et photographes se pressent, cachant le mauvais goût du décor. Leurs cris couvrent le son diffusé par les baffles du sound system.
Sous la tente, pendant qu’ils tentent de négocier quelques minutes d’interview en tête à tête ou cinq minutes supplémentaires pour une séance photo, les journalistes s’échangent bruits et rumeurs.
Le Monde, Par Clément Ghys, 13/05/2022
Qu’importe le flacon, du moment qu’on ait la vinaigrette
Publié le 18 mai 2021