Non bis in idem
L’un des secrets de la force du visage tient à sa forme spéculaire. Car il semble se composer de deux moitiés identiques séparées par la ligne médiane passant par le milieu du front, l’arrête du nez et la pointe du menton. Or cette symétrie n’est que superficielle. Pour qui sait lire les signes dont elle se forme, il s’agit de deux poèmes pleins d’assonances et de résonances, mais dans l’écho retentit d’autant plus fortement qu’ils ne signifient pas la même chose malgré leur affinité.
La goutte d’or, Michel Tournier
Janus, pour une fois d’humeur égale, enfin réconcilié avec lui-même
Publié le 24 avril 2018