Le nez à l’affut du vent et du détail
La terre se cabre devant l’océan. Les pointes de terre se ruent dans la mer, formant des gouffres. Des centaines de mètres séparent les crêtes blanches qui hérissent l’eau de leurs creux, et aucune barrière ne se dresse pour retenir les curieux. Il suffit d’un souffle de vent. Comme toujours, la beauté du paysage lui donnait l’impression d’être nue, comme si sa présence détonnait dans le tableau, laissant à la végétation le loisir de chatouiller l’espace entre ses dernières pierres.
D’après Maria. Ernestam, Le peigne de Cléopâtre
Publié le 20 décembre 2017