Climat de lune de miel
Le drapé complément obligé du nu, cette puissante formule expressive semble moins vêtir que dire. Dire la joie, le désir, la mélancolie, les larmes ou le vent du génie qui s’engouffre dans les tissus de l’esprit.
Le drapé, ses plis, ses tombées, ses froissés, ses relâchés. Ce sont ces chiffons que l’on voit ; le drapé préoccupation permanente de l’art de tous les temps comme si l’humain, comme le dit Lacan, n’était qu’un porte manteau en promenade.
Publié le 30 novembre 2017