Ève Lomé

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Archéologie du futur

Archéologie du futur
Archéologie du futur

Jusqu’au IIIe millénaire av. J.‑C., Le Pirée est une île rocheuse reliée au continent par un tronçon de terre inondé par la mer durant une large partie de l’année. La région est devenue de plus en plus vaseuse et les inondations se sont arrêtées, reliant ainsi en permanence Le Pirée au continent et formant plusieurs ports : le principal, Cantharus, et deux plus petits, les ports de Zea et Munichia. En 493 avant Jésus-Christ, Thémistocle lance les fortifications du Pirée et avise les Athéniens de profiter du potentiel stratégique de ses ports naturels. En 483 avant Jésus-Christ, la flotte athénienne quitte le vieux port de Phalère et est transférée au Pirée, se distinguant dans la bataille de Salamine entre les cités grecques et les Perses en 480 avant Jésus-Christ.

Les années suivantes, Thémistocle lance la construction du fort et crée des hangars pour les navires. Les murs sont achevés en 471 avant Jésus-Christ. Le port autonome du Pirée se transforme alors en un port militaire et commercial qui sert de base de la marine permanente pour la flotte athénienne. À la fin du IVe siècle av. J.-C., Le Pirée subit une longue période de déclin et les ports sont occasionnellement utilisés par la flotte byzantine. La ville est en grande partie abandonnée durant l’occupation ottomane de la Grèce.

Wikipédia

Fredric Jameson,
Archéologie du futur : Le désir nommé utopie [« Archaeologies of the Future »], t. 1, 2007
Archéologie du futur : Penser avec la science-fiction, t. 2, 2008

Publié le 30 janvier 2020

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